Né à Paris de parents descendant Polonais qui ont émigré en France après la Première Guerre mondiale, il était l’un des quatre frères et sœurs.  Il a été élevé dans une famille de tradition hébraïque, mais comme beaucoup de Juifs, la famille n'était orthodoxe en aucun sens des pratiques religieuses.

Gaston était fier d’être un Français, changeant même son nom de famille à Levant. Il était très instruit – obtenant un diplôme en génie électrique.  Malheureusement, la Seconde Guerre mondiale a chassé de nombreux survivants juifs d’Europe et a volé d’innombrables personnes de leurs rêves.  Comme beaucoup de Juifs, il s'est retrouvé dans l’industrie de textile, d’abord au Brésil, puis aux États-Unis et éventuellement au Canada.  Il racontait des histoires sur la collecte de parachutes, pendant son enfance, qui avaient étés abandonnés par les soldats pendant la guerre, afin que son père puisse confectionner des chemises à vendre et à échanger contre de la nourriture.

Il est devenu un tailleur Français prospère de la Haute Couture et a changé de nom parcequ'il estimait que c'était plus harmonieux avec son image professionnelle. Il était parmi les rares de sa génération à obtenir une licence de radio amateur et son bureau était encombré de gadgets électroniques.  Déjà un génie des mathématiques et un expert aux échecs, il commença des leçons de piano et s’engagea à apprendre l'Hébreu.   Il obtient même son brevet de pilote en 1970 et emmena sa jeune famille des États-Unis au Canada dans un Cessna à 4 places pour rendre visite à des parents qui y avaient été dispersés après la guerre.

Il était perfectionniste dans toutes ses efforts et un vrai maniaque de la grammaire française.  De plus, comme vous le verrez dans son manuscrit, sa calligraphie était magnifique et un art perdu des temps modernes.

Il n'était pas un grand croyant en Dieu jusqu'à ce que son fils George, qui est devenu un Chrétien (né de nouveau), commence à lui parler de Jésus.  Peu de temps après, en 1978, il décide de relever un nouveau défi; l'étude de l'affirmation de son fils selon laquelle Jésus est le Messie.

Étant un homme de détail, visé à la perfection, il croisa toutes références à la Torah, aux prophètes, au Tanach (Ancien Testament) et à l’histoire juive.  Après s’être convaincu lui-même, il travailla son manuscrit: « Un Vrai Juif parle aux Israélites ».   Il a terminé cet énorme projet le 27 septembre, 1981.

Alors qu’il était allongé sur son lit de mort en janvier 2000, il a dit avec un sourire : «Je n’ai pas peur de mourir.  J’ai la paix de Dieu dans mon cœur parce que Jésus a pardonné mes péchés».